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OBLIGATION SYNTHÉTIQUE DE L'ETAT DE CÔTE D'IVOIRE DU 12 SEPTEMBRE 2017

Le mini guide de l'investisseur

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La Côte d’ivoire a une économie en bonne santé. Le PND 2012-2016 qui s’est soldé par un taux de croissance de 9,2% et un doublement du PIB nominal a permis un redressement de l’économie. Aujourd’hui, le pays est dans sa seconde phase d’investissement via le PND 2016-2020, avec un objectif clair : devenir un pays émergent d’ici 2020.

Mais pour atteindre cet objectif, il est important d’attirer des investisseurs désireux de participer au développement de la Côte d’ivoire, tout en s’assurant qu’ils puissent rentabiliser leurs placements, à court, moyen ou long terme.

C’est dans cet objectif que la Côte d’Ivoire a choisi d’opter pour l’Obligation Synthétique lors de son recours au Marché des Titres Publics le 12 septembre 2017.

En effet, regorgeant d’avantages tant pour le pays émetteur que pour les investisseurs, l’Obligation Synthétique  est une réponse aux insuffisances des emprunts classiques dans le financement des Etats et à un besoin de flexibilité des titres émis sur le marché.

Le produit et ses caractéristiques

L’Obligation Synthétique fait partie des innovations initiées par l’UMOA-Titres pour atteindre l’efficience du Marché des Titres Publics de la zone UEMOA et y attirer de nouveaux investisseurs.

Il s’agit d’un produit qui se définit comme un panier de titres de dette (Bons et/ou Obligations du Trésor de l’Etat concerné) reproduisant les paiements attendus sur un titre amortissable. Ces titres sont choisis sur plusieurs maturités qui s’adaptent au mieux au besoin de l’émetteur et aux profils des investisseurs en jeu. Ainsi, le montant mis en adjudication dans l’Obligation Synthétique est réparti entre les titres qui composent le panier.

Quels avantages à choisir l’Obligation Synthétique ?

 

  • Avantages pour le marché

 

Par ses caractéristiques, l’Obligation Synthétique contribue à la mise en place d’un marché efficient, permet de mettre en place des titres benchmark (nature et maturité des titres) et d’avoir des références de prix pouvant être alimentées régulièrement par les émetteurs. Elle participe également à la dynamisation du marché secondaire grâce à des titres avec des gisements plus conséquents (montants émis, assimilation) et ayant une structure in fine, ce qui facilite leur valorisation.

 

  • Avantages pour l'émetteur

 

Grâce à l’Obligation Synthétique, les pays émetteurs ont la possibilité de lever des montants beaucoup plus importants, d’être présents sur plusieurs maturités en même temps et d’avoir des références nécessaires à la courbe des taux. L’Obligation Synthétique est aussi un moyen pour l’émetteur d’améliorer sa politique de benchmark et de rendre la gestion active de son portefeuille de dette plus facile, tout en améliorant le coût de cette dernière.

De nouvelles opportunités telles que la dynamisation du marché secondaire sont également offertes grâce aux titres in fine plus liquides. Enfin, cette nouvelle forme d’Obligation permet au pays émetteur d’améliorer l’exposition de la dette au niveau de certains investisseurs.

 

  • Avantages pour l’investisseur

 

Pour les investisseurs, l’Obligation Synthétique donne la possibilité de constituer un portefeuille d’investissement qui correspond à leurs critères et de bénéficier de taux de rendement intéressants. Les investisseurs qui choisissent ce produit peuvent bénéficier de plusieurs maturités en même temps au cours d’une même adjudication, ce qui permet d’avoir une gestion facilitée du portefeuille d’investissement avec le choix des maturités selon la stratégie d’investissement définie.

Ainsi, l’Obligation Synthétique offre aux investisseurs une structure d’investissement qui s’adapte parfaitement à leurs besoins et leur permet de profiter des avantages d’un titre amortissable en termes de cash-flow mais avec un portefeuille de titres In fine. Un produit flexible donc qui offre une meilleure gestion de la trésorerie, tout en bénéficiant d’un couple rendement/risque des plus intéressants.

Au final, il se révèle de façon évidente que l’Obligation Synthétique est une option intéressante quel que soit le profil de l’investisseur grâce à la diversité de titres proposés sur des maturités différentes. La Côte d’ivoire, qui sera la première nation à profiter de ce nouveau type d’Obligations, propose un panier constitué de quatre Obligations de maturités de 3, 5, 7 et 10 ans pour un montant mis en adjudication de quatre-vingt (80) milliards de FCFA.

Pour investir en Côte d’ivoire et profiter de taux d’intérêts compris entre 5,70% à 6,20%, contactez un Spécialiste en Valeurs du Trésor de Côte d’Ivoire ici.

La Côte d’ivoire compte bien continuer à maintenir une croissance économique soutenue (près de 9% de 2012 à 2016) avec la mise en application du Programme National de Développement (PND), plan stratégique d’investissement de 49,24 milliards de dollars visant à améliorer la compétitivité de l’économie ivoirienne ainsi que la gouvernance, mais aussi à lui octroyer une stabilité macroéconomique. Un programme qui fait office de cadre de référence et de coordination des politiques économique, sociale et culturelle de la Côte d’ivoire pour l’atteinte des objectifs d’émergence à l’horizon 2020.

Renforcer et améliorer la compétitivité de l’économie et la gouvernance

Le PND a permis de renforcer la vitalité de plusieurs secteurs d’activités grâce à la réalisation des projets d’investissements définis dans le programme. Cela devrait permettre selon les projections, de faire croître l’économie ivoirienne d’environ 8% sur la période 2017-2020. Pour y arriver, le PND prévoit de vastes investissements afin d’améliorer le climat des affaires, de développer les infrastructures stratégiques, mais aussi de poser les actes nécessaires pour faciliter les échanges régionaux et mondiaux.

Ainsi, pour renforcer la compétitivité locale, le PND prévoit des investissements afin de densifier et diversifier l’appareil productif industriel, mais aussi consolider le développement du secteur des mines.

Un programme pour renforcer la stabilité macroéconomique

Un des objectifs majeurs du PND est de permettre à la Côte d’ivoire de renforcer sa stabilité macroéconomique. Le programme devrait ainsi participer à l’accroissement du PIB grâce aux nombreux projets d’investissements. Ce dernier devrait se situer à 8,9% en 2017, puis passer à 8,8% en 2018 avec un taux d’investissement de 23,3% du PIB en 2017 et 23,4% en 2018.

Le PND agit également sur des secteurs tels que l’agriculture. En effet, le programme vise l’amélioration du taux de transformation des matières premières ainsi que le développement de chaînes de valeurs complètes notamment des filières agricoles. En ce sens, la filière cacao est devenu plus performante et participe avec le pétrole à la progression des exportations.
Les exportations participent à 38% du PIB. Une évolution qui permet à la Côte d’ivoire d’enregistrer un excédent structurel de sa balance commerciale et qui coïncide avec la réduction de la dette extérieure à 23,1% du PIB en 2015.

Garantir la sécurité et maintenir la paix

La réussite des challenges économiques de la Côte d’ivoire dépend fortement de la stabilité politique du pays. Si la situation politique a connu de fortes améliorations depuis 2011, la Côte d’ivoire se doit de faire face à quelques mutineries au niveau de l’armée. Des soulèvements bien vite maîtrisés mais qui dénotent d’une situation qui reste encore fragile. Cependant, la réélection sans heurts du Président Alassane Ouattara en octobre 2015, fait tendre vers une stabilité retrouvée au niveau politique.
Le maintien de la sécurité est d’ailleurs une des priorités du gouvernement qui vient d’ailleurs de voir l’indice de sécurité passer de 1,6 en 2015 à 1,2 en 2016.

Le PND est le cadre de référence de la Côte d’ivoire pour l’atteinte de ses objectifs de développement d’ici 2020. Avec des taux de croissance qui devrait continuer à se maintenir à la hausse, ce programme sera pour la Côte d’ivoire l’occasion de densifier sa politique d’investissement dans les secteurs clés de l’économie afin de rendre cette dernière plus attractive et compétitive. Nous reviendrons sur les différentes options d'investissement en Côte d’ivoire dans un prochain article.

Pour une vision synthétique du PND, téléchargez l'infographie sur l’obligation synthétique du 12 Septembre 2017 de la Côte d’Ivoire.

Source :
Note d’information de la Côte d’Ivoire - Août 2017

Six ans après la crise post-électorale, la Côte d’ivoire est redevenue l’économie la plus dynamique de la zone UEMOA. Une croissance que le pays compte bien maintenir grâce à la mise en place d’un Plan National de Développement (PND) avec un programme d’investissement de 49,24 milliards USD.

Situation de la dette en Côte d’ivoire

De 2011 à 2012, la Côte d’Ivoire a réduit son taux d’endettement public total par deux avec l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Malgré une hausse de 2 points entre 2012 et 2015, cette dernière reste inférieure au plafond de 70% du PIB retenu comme norme par l’UEMOA dans le cadre du Pacte de Convergence, de Stabilité, de Croissance et de Solidarité.

En 2015, le stock de la dette publique a connu une hausse de 22,9% par rapport à 2014 atteignant environ 7 914,8 milliards FCFA. La dette était ainsi constituée de :  

  • la dette extérieure estimée à 23,9% du PIB (soit 56,7% de la dette globale)
  • la dette intérieure évaluée à 18,2% du PIB (soit 43,3% de la dette totale)


1 - Dette extérieure

De façon concrète, l’atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE a permis de faire passer la dette extérieure du pays de 52,3% du PIB en 2011 à 17,3% en 2012. Ce taux a cependant connu une hausse de 5,8 points de PIB en 2015, pour atteindre 23,1% du PIB. Une augmentation qui s’explique par le recours au marché international des capitaux afin de financer les PND  2012-2015 et 2016-2020.

Les détenteurs privés sont les principaux créanciers de cette dette extérieure avec un encours évalué fin 2015 à 2 605,2 milliards, soit 58,03% de l’encours total de la dette extérieure. Les créanciers multilatéraux et bilatéraux se partagent le reste des encours avec respectivement 25% et 17%.

2 - Dette intérieure

La dette intérieure connaît une tendance à la hausse depuis 2011. A l’époque, le stock de la dette intérieure était évalué à un peu plus de 2000 milliards. Fin 2015, l’encours de la dette publique s’élevait à 3 425,7 milliards FCFA, soit 18,2% du PIB.

Fin 2015, le montant total des émissions de la Côte d’Ivoire sur le marché régional s’est chiffré à 806,2 milliards de francs CFA, en baisse de 7% par rapport à 2013. Sur ce montant, la part des émissions par voie d’adjudication représente 45% du volume mobilisé, également en baisse par rapport aux années 2013 et 2014 qui affichaient respectivement 75% et 70% du montant total mobilisé.

Une stratégie d’endettement efficace

Depuis 2012, la Côte d’ivoire a mis en place une stratégie d’endettement permettant de répondre, au moindre coût possible, aux besoins de financement de l’Etat notamment pour la mise en place du PND, tout en maintenant le risque à un niveau prudent. Dans la continuité de cette première stratégie, l’Etat a mis en place un programme d’endettement sur la période 2017-2021 avec comme objectif de mobiliser des financements extérieurs via des emprunts concessionnels et semi-concessionnels respectivement à hauteur de 22% et 71%, mais aussi des financements commerciaux à hauteur de 7%.

Concernant le financement intérieur, il passera essentiellement par la mobilisation sur le marché régional. Ainsi, des titres publics à court, moyen et long terme seront proposés avec des taux d’intérêt allant de 5% à 6,5%.

Les agences de notations encouragent la progression de la Côte d’Ivoire

La croissance de la Côte d’ivoire et la mise en place de réformes structurelles visant l’amélioration du cadre d’affaires, des conditions de vies des citoyens et la modernisation des infrastructures suscitent l’engouement et les encouragements des différentes institutions internationales qui surveillent la progression du pays avec attention. En 2016, le FMI dans le cadre de la révision de l’analyse de la viabilité de la dette publique de la Côte d’Ivoire, a indiqué que la Côte d’Ivoire continue de présenter un risque de surendettement extérieur modéré.

Le FMI n’est pas la seule institution qui montre un regard optimiste sur la Côte d’Ivoire. L’agence de notation Moody’s a revu sa notation de la Côte d’ivoire à la hausse lui accordant désormais la note de Ba3, avec une perspective stable. Il en va de même pour l’agence Fitch qui pour sa part accorde une note de B+ avec une perspective stable.
Des notes encourageantes pour un pays dont les perspectives économiques restent positives avec des prévisions de croissance de 8,8% en 2018.

 Pour une vision synthétique de la gestion de la dette en Côte d’Ivoire, téléchargez l'infographie sur l’obligation synthétique du 12 Septembre 2017.

Fin 2011, la Côte d’ivoire, super puissance sous régionale, sort d’une crise sans précédent qui a divisé le pays en deux. Le défi de la reconstruction et de la réconciliation nationale est grand. Mais le pays a réussi le challenge du redressement économique et politique et se repositionne aujourd’hui au rang des dix économies les plus compétitives en Afrique. Un renouveau économique qui se matérialise par la croissance du PIB, en moyenne de 9% par an entre 2012 et 2015, ce qui permet à la Côte d’ivoire d’avoir la plus forte croissance économique d’Afrique subsaharienne.

Avec une population estimée à 22,7 millions d'habitants, la Côte d'Ivoire représente près de 40% de l'économie de l'espace UEMOA et 60% de ses exportations agricoles. Un poids lourd qui attire aussi bien les investisseurs occidentaux, qu’africains tant les perspectives économiques sont encourageantes comme le confirment les agences de notations telles que Moody’s et Fitch qui créditent respectivement la Côte d’Ivoire de la note de Ba3 avec une perspective stable  et de B+ avec une perspective stable. Des données économiques favorables qui devraient offrir plus de perspectives d’investissements aux bailleurs souhaitant participer au développement économique de la Côte d’ivoire.

Des indicateurs économiques toujours au vert

La remontée économique de la Côte d’ivoire se traduit par un recul notable de la pauvreté qui passe de 51% en 2011 à 46% en 2015. Ce qui se concrétise par une augmentation du pouvoir d’achat de la population avec un PIB par tête en hausse de 35%. Un regain de forme que le gouvernement veut maintenir grâce au Plan National de Développement (PND) avec un niveau d’investissement qui devrait atteindre les 49,24 milliards de dollars d’ici à l’horizon 2020.

Au niveau des indicateurs macroéconomiques retenons tout d’abord la croissance des secteurs primaire (18,2 %),  secondaire (27,1 %) et tertiaire (33%); et la balance commerciale excédentaire qui profite du dynamisme et de la variété des exportations. Dominées par les produits agricoles, notamment le cacao et les produits pétroliers, les exportations ont ainsi représenté 38% du PIB au cours de la période 2012-2016, alors que les importations de biens représentaient 28% du PIB.

Les secteurs maintiennent leur performance
Les autres secteurs tels que les télécommunications, la finance, le transport, l’énergie et le commerce, ne sont pas en reste dans le succès économique de la Côte d’ivoire. Ces derniers ont également enregistré de bonnes performances à l’instar des secteurs du transport et de l’énergie qui continuent à bénéficier du soutien du PER (Programme Economique Régional) pour l’amélioration des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires, ainsi que la sécurité alimentaire et la maîtrise de l’eau. Le secteur de l’énergie quant à lui, pourra tirer parti des retombées des investissements réalisés depuis 2012 pour accroître la capacité de production, notamment avec la mise en production du barrage de Soubré en 2017. Des investissements colossaux dans différents secteurs de l’économie qui garantissent à la Côte d’ivoire de bénéficier des retombées des activités dans les transports (10,0%) et le commerce (10,2%) devraient être assez soutenues sur toute la période 2017-2018.

De bonnes nouvelles pour les investisseurs qui pourront profiter d’une inflation moyenne qui ne devrait pas dépasser les 2,0% en 2018, mais également d’une demande qui devrait contribuer à la croissance du PIB réel sur la période 2017-2018, grâce à la croissance continue des investissements (+8,9% en moyenne) et la consolidation de la consommation finale (+8,3% en moyenne).

La Côte d’ivoire a également mis en place de nombreuses réformes pour faciliter les investissements. On pense notamment au nouveau code des investissements qui a débouché sur la création du guichet unique pour la création d’entreprise.


L’optimisme est de mise avec la Côte d’ivoire. De nombreux projets et réformes sont en cours de réalisation avec comme objectif d’améliorer le climat des affaires, de promouvoir un partenariat public-privé efficace et de réaliser les projets d’investissements définis dans le cadre du PND 2016-2020. Ce programme financé par des partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux permettra à terme d’accélérer les réformes structurelles et sectorielles en vue du maintien du taux de croissance économique élevé, tout en gardant une maîtrise de la dette publique.

Les données qui sont partagées tout au long de cet article, trouvent leur source dans la note d’information de la Côte d’Ivoire élaborée par l’UMOA-Titres.

Pour une vision synthétique de la situation économique de la Côte d’Ivoire, téléchargez l’infographie sur l’obligation synthétique de la Côte d’ivoire.


Sources :

www.banquemondiale.org/fr/country/cotedivoire
www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/cote-d-ivoire
Note d’information de la CIUMOA-Titres, édition août 2017