Après une phase de crise accentuée par des problèmes sécuritaires, l’accord de paix d’Alger a été signé en 2015 annonçant, pour le Mali, une nouvelle ère sous le signe de la stabilité et du progrès.
Dans un contexte où la sécurité intérieure est plus que jamais à l’ordre du jour, le pays tente de redynamiser son économie en mettant en place des mesures phares pour l’appui des secteurs clés tels que l’agriculture et l’industrie minière avec comme objectifs l’amélioration des conditions de vie des populations, et le regain de la confiance des partenaires techniques et financiers afin de dynamiser l’économie nationale.
Une économie qui repart de plus belle
Le Mali a gagné neuf places dans le classement du fameux Doing Business 2015. Une hausse qui atteste la bonne tendance de ce pays en rémission suite aux différents aléas qui l’ont secoué.
Ce regain d’optimisme se matérialise également à travers les prévisions pour la période 2016-2017 pendant laquelle l’économie malienne devrait connaître une croissance moyenne annuelle de 5,5% contre 3,8% sur la période 2010-2015. Une progression qui va dans le sens de la vision gouvernementale de l’émergence du Mali à l’horizon 2025, et qui devrait se confirmer sur la période 2016-2017 par une croissance des exportations estimée à hauteur d’environ 1,7% par rapport à 2015.
Des valeurs positives qui témoignent du retour de la confiance chez les investisseurs comme le montrent les indicateurs des différents secteurs de l’économie.
Des secteurs qui retrouvent de la compétitivité
Le Mali est un pays dont la structure économique est fortement dominée par les secteurs primaire et tertiaire.
En 2015, la contribution du secteur primaire représentait 35% du PIB avec une large part pour l’agriculture. Avec un fort potentiel irrigable, le pays dispose des ressources nécessaires pour devenir l’un des piliers agricoles de l’Afrique de l’Ouest. En diversifiant les bases de la production et en tablant sur une croissance accélérée, durable, créatrice d’emplois et d’activités génératrices de revenus, le Mali compte atteindre des taux de croissance supérieurs à 7% par an.
Une croissance que pourrait soutenir le secteur minier étant donné que le Mali dispose d’importantes ressources notamment en or, fer et bauxite.
Concernant le secteur secondaire son poids est de 19,3% du PIB avec une contribution à la croissance estimée à moins d’1 point de pourcentage. Un nombre qui devrait évoluer au vu du renforcement des investissements prévus au titre du sous-secteur énergétique.
Le secteur tertiaire, qui est le plus dynamique, contribue pour sa part à hauteur de 45,7% du PIB. Principalement dominé par le commerce, le transport et les services, ce secteur apporte une contribution de 2,9 points à la croissance. Des informations beaucoup plus conséquentes concernant la situation économique du Mali sont partagées dans la note d’information élaborée par UMOA-Titres.
De bonnes perspectives de développement
Troisième producteur d’or d’Afrique, le Mali revêt un potentiel considérable de développement dans plusieurs domaines. En effet, les industries du fer et de la bauxite restent encore inexploitées et il existe un réel potentiel de développement de l’industrie des matériaux de construction (chaux, marbre et granite).
Pour soutenir la vision de l’émergence à l’orée 2025, le Mali devra consentir à des améliorations considérables dans les domaines de l’élevage et des industries extractives afin de profiter au maximum de son potentiel minier riche et varié. Le retour au calme et à la stabilité politique devrait également permettre de faire revivre des secteurs tels que le tourisme, de bonne augure pour le retour des investisseurs.
Pour avoir une vision plus complète sur l’économie malienne et les perspectives d’investissements, téléchargez la note d’information du Mali.
Source : Note d’information du Mali – UMOA-Titres, édition août 2017.