Depuis 2012, le Sénégal a mis en place un plan de développement ambitieux, le Plan Sénégal Emergent. Le PSE est un plan qui repose sur trois piliers que sont :
§ croissance et transformation structurelle de l’économie;
§ promotion du capital humain, protection sociale et développement durable et
§ bonne gouvernance, institutions, paix et sécurité
Dans cet article vous retrouverez quelques données économiques relatives aux enjeux, défis et perspectives pour mieux investir au Sénégal.
Les enjeux du PSE : Pour une relance de la croissance nationale
Pour stimuler de manière significative la croissance annuelle du PIB de l’Etat du Sénégal, le PSE propose un programme d’investissement ambitieux, basé sur 27 groupes de projets prioritaires et 17 domaines de réforme. Plan de développement aux multiples facettes, le PSE touche tous les secteurs socio-économiques. Ce qui justifie son budget global estimé à 9 998 milliards de Francs CFA, dont les 60 % du financement seront assurés par L’Etat du Sénégal.
Les défis majeurs du PSE
Un des défis majeurs du Sénégal est la mise en place du PSE tout assurant un bon taux de croissance de son PIB qui renforcerait la maîtrise de sa dette. En effet, si l’économie sénégalaise est déjà sur une bonne dynamique de croissance, un meilleur taux de croissance du PIB permettrait d’accroître l’endettement sur les différents marchés internationaux sans compromettre la viabilité de la dette.
Par ailleurs, pour un plan de développement efficient, l’Etat vise l’amélioration de l’efficacité des investissements publics par une meilleure sélection des projets ainsi qu’une gestion plus rigoureuse dans l’exécution de ces derniers.
Les perspectives de développement du Sénégal
Les perspectives annoncées par le PSE conformément auxhypothèses de son cadrage macroéconomique sont les suivantes :
§ lePIB réel devrait connaître une croissance rapide et atteindre une moyenne annuelle de 7,6 % entre 2015 et 2018. Ceci représente plus que le double de la moyenne enregistrée au cours des dix dernières années ;
§ l’investissement public devrait aussi doubler au cours de la période 2013–2018. Au même moment, l’assainissement budgétaire devrait aussi se poursuivre tandis que le déficit budgétaire connaîtra une légère tendance de baisse graduelle pour atteindre 3,9 % en 2018.
Plus généralement, on peut noter que malgré ses atouts relatifs, la part de marché mondial du pays n’a certes pas augmenté au cours de la dernière décennie mais la stabilité politique de même que les notes de crédit B+ de Standard & Poor et B1 de Moody’s présentent des perspectives de développement rassurantes.
Les efforts entrepris pour le développement ou la modernisation des infrastructures physiques (routes, ports, énergie et télécommunications) contribuent également à l’augmentation des exportations dont le panier pourrait être plus diversifié et de meilleure qualité.
En outre, le Sénégal est pour la deuxième année consécutive dans le top 10 des meilleurs réformateurs réglementaires du monde selon l’édition 2016 du prestigieux classement Doing Business de la Banque Mondiale.
Tant d’atouts qui, selon les projections, situeraient le PIB du Sénégal à 6,5% en 2017.
Les données de la situation macro-économique du Sénégal qui sont partagées à travers cet article, trouvent leur source dans la note d’information élaborée par l’agence UMOA-Titres.
Pour avoir une vision plus complète de l’économie sénégalaise, téléchargez notre Note d’Information du Sénégal.