Points saillants

• Première économie de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire demeure l’une des économies les plus dynamiques de l’Afrique subsaharienne. Avec une économie assez diversifiée qui repose sur des produits d’exportation tels que le cacao (premier producteur mondial), le café et l’hévéa, le pays a enregistré la plus forte croissance économique de l’Union en 2021 après un ralentissement dû à la COVID-19 un an plus tôt. Cette croissance devrait rester forte en 2022 avec un taux estimé à 6,7%.
• A l’instar des autres pays de l’Union, le secteur tertiaire de la Côte d’Ivoire demeure le principal contributeur en valeur au PIB au cours de ces dernières années. Entre 2016 et 2020, la part du secteur tertiaire dans le PIB a baissé passant de 61,7% à 60,2%. Pour les années 2021 et 2022, elle devrait croître pour se maintenir respectivement à 61,7% et 61,3%.
• L’inflation du pays a connu une augmentation de 1,8 point de pourcentage en 2021 pour s’établir à 4,2%, soit 1,2 point au-dessus de la norme communautaire. L’inflation est restée élevée en 2022 au regard de la conjecture internationale peu favorable, avec un taux estimé à 5,2%.
• Le déficit budgétaire de la Côte d’Ivoire s’est amélioré en 2021, après avoir connu un pic en 2020 dû aux dépenses liées à la COVID-19. En 2021, le déficit budgétaire rapporté au PIB est ressorti à 4,9% après 5,4% en 2020. Il devrait se creuser en 2022 en ressortant à 6,8% du PIB.
• S’agissant de la dette globale du pays, elle s’est accrue au cours de ces dernières années. L’encours de la dette rapporté au PIB est passé de 37,5% en 2019 à 46,3% en 2020 avant d’atteindre 50,9% en 2021. En 2022, le ratio encours de la dette sur PIB serait de 56,8% en hausse de près de 6 points par rapport à 2021.
• Afin de hisser le pays au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, la Côte d’Ivoire a adopté un nouveau Plan National de Développement (PND) pour la période 2021-2025. Ce plan s’appuie en partie sur un fort niveau d’investissements productifs, qui devrait stimuler le développement de l’industrie, pilier essentiel de la transformation structurelle de l’économie. Ainsi, le taux de croissance attendu se situerait en moyenne à 7,6% sur la période 2021-2025 pour un déficit budgétaire contenu en-dessous de la norme communautaire de 3,0 % de l’UEMOA dès 2024.