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OBLIGATION SYNTHÉTIQUE DE L'ETAT DU BÉNIN DU 21 SEPTEMBRE 2017

Le mini guide de l'investisseur

Mars 2016 : le Bénin est à un tournant de son histoire. Après deux quinquennats, le Président Boni Yayi cède son fauteuil à S.E.M. Patrice Talon. Le nouveau président incarne l’espoir de tout un peuple qui aspire légitimement à rejoindre le cercle des pays émergents.

Une attente à laquelle la nouvelle équipe gouvernementale souhaite répondre positivement à travers, dès sa prise de fonction, le lancement de réformes politiques et institutionnelles visant l’amélioration de la gouvernance du pays. Des réformes dont les principaux objectifs visent le renforcement de la démocratie, la réduction de la pauvreté et la conquête de nouveaux investisseurs.

Fort d’une population estimée à plus de 10 millions d’habitants, le Bénin est une république dont l’économie est fortement dominée par l’agriculture.

Politiquement stable, le pays compte sur le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) intitulé « Bénin Révélé » pour relancer son économie. Ce programme, fruit d’un audit complet du pays, prévoit un volume d’investissement total de 9 039 milliards FCFA sur la période 2016-2021 pour le financement de 45 projets phares et 95 projets sectoriels.

Un programme stratégique pour la relance économique

Après avoir connu une légère baisse en 2015, la croissance économique du Bénin devrait se situer autour de 6% en 2017. Le bon déroulement de la dernière élection présidentielle, couplé à la mise en place du PAG ne sont pas étrangers dans ce retour à la croissance. En effet, ce programme est basé sur des projets phares mais aussi sur des réformes structurelles qui devraient servir de boussole à l’action gouvernementale.

Dans le détail, le Programme d’Actions du Gouvernement se décompose en trois grands piliers :

  • la consolidation de la démocratie, de l’état de droit et de la bonne gouvernance ;

  • la transformation structurelle de l’économie ;

  • l’amélioration des conditions de vie des populations.

De ces piliers, découlent 7 axes stratégiques qui permettent au gouvernement de mettre en place des actions multisectorielles, agissant ainsi sur les divers leviers économiques, politiques, administratifs et sociaux.

Pour la réussite de cet ambitieux programme dont le taux d’investissement passera de 18,8% du PIB en 2016 à 34% en moyenne sur 5 ans avec un pic de 45% en 2019, le gouvernement béninois mise sur une gestion axée sur les résultats afin de garantir la performance de l’ensemble des parties prenantes.

Afin de pouvoir financer le PAG, l’exécutif fait le choix de mobiliser prioritairement des ressources du secteur privé au moyen de partenariats public-privé (PPP) avec une contribution des partenaires du secteur privé à hauteur de 71% du financement des projets phares.

Un secteur primaire fort, dominé par l’agriculture

Grand producteur de coton, le Bénin tire ses principaux revenus du secteur primaire et notamment de l’agriculture. En effet, principalement dominé par les cultures vivrières mais surtout par le coton qui assure directement ou indirectement les revenus d’une grande partie de la population, ce secteur pèse plus de 20% du PIB.

En somme, l’agriculture est un secteur primordial pour le développement du Bénin qui attire logiquement de nombreux programmes, à l’instar du Projet d’Appui à la Promotion de l’Entreprenariat Agricole pour la Transformation Socio-Economique des zones rurales, en partenariat avec le PNUD.

Des indicateurs macro-économiques encourageants

L’activité économique a connu un regain de dynamisme ces dernières années. Cela s’explique certes par la bonne performance du secteur agricole mais aussi par celle des secteurs du commerce et du BTP. Ce dernier a d’ailleurs contribué en 2015 à hauteur de 2,5% à la croissance du secteur secondaire en liaison avec la poursuite des grands travaux d’infrastructures publiques et les différents chantiers ouverts par le secteur privé.

Vous pouvez avoir un aperçu plus exhaustif de ces données économiques sur le Bénin dans la note d’information élaborée par l’UMOA-Titres.

Pour une vision synthétique de la situation économique du Bénin, téléchargez l’infographie sur l’obligation synthétique du Bénin.

Pour une vision synthétique de la situation économique du Bénin, téléchargez l’infographie sur l’obligation synthétique du Bénin.

Pays membre de la zone UEMOA, le Bénin est une nation qui connaît une situation économique stable. En effet, grâce au dynamisme des activités commerciales et à l’augmentation de la production de coton, le pays se situe dans une phase de progression depuis 2012 avec un taux de croissance du PIB réel égal à 5% en 2015 et 2016. Ce taux de croissance devrait passer à 6% en 2017, du fait des investissements prévus dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Action Gouvernement (PAG), fer de lance de la relance économique du pays, représentant un volume d’investissement à hauteur de 9.039 milliards FCFA sur la période 2016-2021.

A ce rythme, il devient légitime de se poser des questions sur la viabilité d’un tel investissement. Pour répondre aux préoccupations des économistes du pays et la sous-région, le gouvernement Talon a mis en place une stratégie d’endettement permettant de contenir les effets du financement du PAG sur les finances de l’Etat et de maintenir le risque de surendettement à un niveau faible.

Situation générale de la dette

Afin d’avoir une bonne maîtrise de la dette tout en gardant un taux de croissance en constante progression, le Bénin a opté pour la mise en place de réformes structurelles et de projets de développement. Ces derniers seront pour la majorité financés grâce à l’apport du secteur privé. Ainsi, fin 2016, le taux d’endettement public du pays s’établissait à 45,9% connaissant un accroissement certes rapide mais qui reste cependant bien en deçà du seuil de 70% retenu comme norme par l’UEMOA.

En ce qui concerne la dette publique totale, cette dernière s’est établie à 41,6% du PIB en 2015 et devrait s’inscrire autour 45,9 % du PIB en 2016.

Au final, nous retenons que le stock de la dette publique a connu une hausse de 36,8% avec une évaluation à hauteur de 2.419,7 milliards FCFA fin septembre 2016 contre 1.769 milliards en 2015. Cette dernière est composée de la dette intérieure qui est estimée à 26% du PIB, soit 54,4% de la dette totale, et de la dette extérieure estimée à environ 22% du PIB, soit 45,6% de la dette globale.

Dette extérieure

Malgré une légère baisse de 1,2 point de pourcentage entre 2011 et 2012, la dette extérieure a connu une hausse, passant de 15,4% du PIB en 2012 à 20,9% du PIB en 2016. Une hausse qui s’explique par l’augmentation de la dette multilatérale contractée en des termes concessionnels. Cette dernière a en effet connu une hausse de 60% par rapport à 2012, s’établissant à 870,1 milliards en septembre 2016. La dette bilatérale a, quant à elle, progressé de 145 milliards sur la même période.

Il est à noter que les détenteurs de cette dette extérieure sont principalement des créanciers multilatéraux, avec un encours qui se situait en septembre 2016 à hauteur de 821,4 milliards, soit 78,9% de l’encours total de la dette extérieure. Une situation qui s’explique par le fait que les institutions internationales telles que le Fonds Africain de Développement ou encore la Banque Mondiale offrent des conditions favorables au Bénin notamment à travers des taux d’intérêts faibles sur de longues maturités.

Dette intérieure

Avec augmentation moyenne annuelle de l’ordre de 19%, la dette intérieure a connu une tendance haussière ces 6 dernières années. Estimée fin 2016 à 1.317,1 milliards de FCFA, soit 26,3% du PIB, elle est composée de bons du Trésor à hauteur de 201,5 milliards, d’obligations du Trésor pour 583,4 milliards et enfin d’autres emprunts bancaires représentant 310,2 milliards.

Stratégie d’endettement

Le PAG est un vaste programme qui mobilise des fonds colossaux. Pour satisfaire ses besoins en financements sans pour autant compromettre la viabilité de la dette ainsi que la soutenabilité des finances publiques, le gouvernement béninois a réfléchi à une stratégie d’endettement pour la période 2016-2021. Cette dernière a pour objectif d’atténuer les risques de refinancement et de stabiliser, voire de réduire le coût de l’emprunt. Une stratégie d’endettement public avec des orientations allant dans le sens de donner la priorité à la mobilisation des emprunts extérieurs concessionnels et à l’émission de titres publics pour la couverture des besoins de financement de l’Etat.

Une stratégie cohérente qui permet au Bénin de rester un pays avec un risque de surendettement faible. Même si la prudence reste de mise, afin de ne pas se classer au niveau des pays présentant un risque d’endettement modéré, les projections laissent entrevoir que le Bénin ne passera pas ce cap.

Grâce à une stratégie d’endettement réfléchie pour éviter tout risque de surendettement, le Bénin conserve la confiance des institutions internationales dans le cadre du financement de ses projets. Présentant un risque de surendettement faible, le pays peut compter sur l’appui des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux pour soutenir sa stratégie de développement.

Vous pouvez avoir un aperçu plus exhaustif de ces données économiques sur le Bénin dans la note d’information élaborée par l’UMOA-Titres.

Pour une vision synthétique de la situation économique du Bénin, téléchargez l’infographie sur l’obligation synthétique du Bénin.

A son arrivée au pouvoir, le président Patrice Talon prône la nécessité de réformer afin d’impulser une nouvelle dynamique dans le pays.

En effet, conséquence d’une crise économique mondiale, la croissance du pays est descendue à 2,1% en 2010. Une tendance repartie à la hausse depuis 2012, la croissance ayant connu une progression pour atteindre 6,9% en 2013 avant de se stabiliser autour de 5% en 2015.

La volonté du gouvernement est de rester sur cette note positive et de faire évoluer le PIB à 6% de croissance à partir de 2017. Pour atteindre cet objectif, l’Etat béninois compte sur la mise en place de d’un nouveau programme d’investissement massif : le PAG (Programme d’Actions du Gouvernement).

Les grandes orientations d’un programme bien structuré

Le PAG est un panorama de 45 projets phares, 95 projets sectoriels et 19 réformes institutionnelles. A travers lui, le Bénin opte pour un développement durable, un changement des conditions de vie et une croissance de l’économie. Le programme peut être divisé en trois piliers :

  • consolider la démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance;

  • engager la transformation structurelle de l’économie;

  • améliorer les conditions de vie des populations.

Le premier pilier regroupe deux axes stratégiques : le renforcement des bases de la démocratie et de l’Etat de droit, de l’amélioration de la gouvernance. Par sa stabilité, le Bénin inspire confiance aux investisseurs et organismes internationaux. Afin de maintenir et renforcer cette confiance, le gouvernement prévoit ainsi de faire une réforme institutionnelle par la révision de la constitution du 11 décembre 1990.

Pour repartir sur de meilleures bases, le Bénin prévoit une refonte de son économie avec le renforcement de son système de gestion des finances publiques et l’amélioration du climat des affaires. Concernant la transformation structurelle de son économie, le Bénin se concentre sur l’assainissement du cadre macroéconomique et le maintien de la stabilité, mais aussi l’amélioration de la croissance économique et des performances de l’éducation. Cela passera par la modernisation du système de passation des marchés et la mise en place d’actions stratégiques pour assurer la transparence budgétaire. Cette modernisation permettra également la promotion de l’industrie de transformation entre autres. Le Bénin mise aussi sur le développement de secteurs tels que   l’économie numérique, l’agriculture, le tourisme, l’énergie, les mines et les transports.

Dans l’optique d’améliorer les conditions de vie des citoyens, l’Etat compte sur le renforcement des services sociaux de base et le développement équilibré et durable de l’espace national. Ce dernier est une priorité pour le gouvernement béninois qui compte bien prendre les mesures adéquates pour garantir la protection des couches les plus pauvres et vulnérables avec des politiques d’amélioration comme l’assurance maladie, la formation, la retraite et le microcrédit.

Pour la mise en oeuvre et la réussite de ce programme, l’Etat mise sur un organigramme précis présidé par le Conseil des ministres qui donne les orientations générales ainsi que le Comité de suivi des projets phares (CSPP) placé sous la supervision du Président de la République.

Impact, coût et financement du programme d’actions du gouvernement

Le PAG permettra de faire passer le taux d’investissement de 18,8% du PIB en 2016 à 34% moyennement sur cinq ans avec un pic de 45% en 2019 et engendrera aussi 500 000 emplois directs.

Pour financerson budget de 9 039 milliards de F CFA, la contribution des partenaires du privé sera de 71% du financement des projets phares. L’Etat contribuera à l’effort d’investissement et cherchera des prêts concessionnels ou semi-concessionnels auprès des partenaires techniques financiers.

Pour une vision synthétique de la situation économique du Bénin, téléchargez l’infographie sur l’obligation synthétique du Bénin.

Le Bénin a une économie en bonne santé. La mise en œuvre du PAG devrait renforcer considérablement sa croissance.

Mais pour atteindre cet objectif, il est important d’attirer des investisseurs désireux de participer à son développement, tout en s’assurant qu’ils puissent rentabiliser leurs placements, à court, moyen ou long terme.

C’est dans cet objectif que le Bénin a choisi d’opter pour l’Obligation Synthétique lors de son recours au Marché régional des Titres Publics le 21 septembre 2017.

En effet, regorgeant d’avantages tant pour le pays émetteur que pour les investisseurs, l’Obligation Synthétique  est une réponse aux insuffisances des emprunts classiques dans le financement des Etats et à un besoin de flexibilité des titres émis sur le marché.

Le produit et ses caractéristiques

L’Obligation Synthétique fait partie des innovations initiées par l’UMOA-Titres pour atteindre l’efficience du Marché des Titres Publics de la zone UEMOA et y attirer de nouveaux investisseurs.

Il s’agit d’un produit qui se définit comme un panier de titres de dette (Bons et/ou Obligations du Trésor de l’Etat concerné) reproduisant les paiements attendus sur un titre amortissable. Ces titres sont choisis sur plusieurs maturités qui s’adaptent au mieux au besoin de l’émetteur et aux profils des investisseurs en jeu. Ainsi, le montant mis en adjudication dans l’Obligation Synthétique est réparti entre les titres qui composent le panier.

Quels avantages à choisir l’Obligation Synthétique ?

Avantages pour le marché

Par ses caractéristiques, l’Obligation Synthétique contribue à la mise en place d’un marché efficient, permet de mettre en place des titres benchmark (nature et maturité des titres) et d’avoir des références de prix pouvant être alimentées régulièrement par les émetteurs. Elle participe également à la dynamisation du marché secondaire grâce à des titres avec des gisements plus conséquents (montants émis, assimilation) et ayant une structure in fine, ce qui facilite leur valorisation.

Avantages pour l'émetteur

Grâce à l’Obligation Synthétique, les pays émetteurs ont la possibilité de lever des montants beaucoup plus importants, d’être présents sur plusieurs maturités en même temps et d’avoir des références nécessaires à la courbe des taux. L’Obligation Synthétique est aussi un moyen pour l’émetteur d’améliorer sa politique de benchmark et de rendre la gestion active de son portefeuille de dette plus facile, tout en améliorant le coût de cette dernière.

De nouvelles opportunités telles que la dynamisation du marché secondaire sont également offertes grâce aux titres in fine plus liquides. Enfin, cette nouvelle forme d’obligation permet au pays émetteur d’améliorer l’exposition de la dette au niveau de certains investisseurs.

Avantages pour l’investisseur

Pour les investisseurs, l’Obligation Synthétique donne la possibilité de constituer un portefeuille d’investissement qui correspond à leurs critères et de bénéficier de taux de rendement intéressants. Les investisseurs qui choisissent ce produit peuvent bénéficier de plusieurs maturités en même temps au cours d’une même adjudication, ce qui permet d’avoir une gestion facilitée du portefeuille d’investissement avec le choix des maturités selon la stratégie d’investissement définie.

Ainsi, l’Obligation Synthétique offre aux investisseurs une structure d’investissement qui s’adapte parfaitement à leurs besoins et leur permet de profiter des avantages d’un titre amortissable en termes de cash-flow mais avec un portefeuille de titres in fine. Un produit flexible donc qui offre une meilleure gestion de la trésorerie, tout en bénéficiant d’un couple rendement/risque des plus intéressants.

Au final, il se révèle de façon évidente que l’Obligation Synthétique est une option intéressante quel que soit le profil de l’investisseur grâce à la diversité de titres proposés sur des maturités différentes. Le Bénin, qui sera le deuxième Etat à profiter de ce nouveau type d’obligation, propose un panier constitué d’un Bon et de quatre Obligations Assimilable du Trésor de maturités de suivantes : 1, 3, 5, 7 et 10 ans pour un montant mis en adjudication de cinquante-cinq (55) milliards de FCFA.

Pour investir au Bénin et profiter de taux d’intérêts allant jusqu’à 6,50%, contactez un Spécialiste en Valeurs du Trésor du Bénin

Pour une vision synthétique de la situation économique du Bénin, téléchargez l’infographie sur l’obligation synthétique du Bénin.

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